cabine de sablage BPAC

Une cabine de sablage BPAC pour la maison 🔐

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Si vous aussi vous en avez marre de passer des heures Ă  frotter, gratter, brosser… les piĂšces des motos que vous restaurez pour en retirer la peinture et la rouille, il est peut ĂȘtre temps de passer Ă  la sableuse !

Une société bretonne !

Nous avons la chance d’avoir prĂšs de chez nous la sociĂ©tĂ© BPAC, installĂ©e Ă  Vern-sur-Seiche, qui commercialise de nombreux Ă©quipements pour la moto. Parmi ceux-ci, des tables Ă©lĂ©vatrices, des lĂšve-moto hydrauliques, des compresseurs, des boosters… Mais aussi leurs trĂšs connus bacs Ă  ultrasons dont je vous parlerai dans le prochain numĂ©ro et les cabines de sablage qui nous intĂ©ressent ici.

Cinq modĂšles de cabine de sablage

BPAC propose cinq modĂšles de cabines de sablage, les deux plus petites qui font 90 et 150 litres sont destinĂ©es Ă  ĂȘtre posĂ©es sur un Ă©tabli, les autres sont sur pieds et permettent de travailler debout et sont proposĂ©es en 220, 350 et 450 litres. A choisir suivant l’emplacement dont on dispose et les besoins que l’on aura. Pour information, la plus grande fait 1,20m de largeur, pour 0,70m de profondeur et 1,50m de hauteur.

cabine de sablage BPAC
Le bon Ă©clairage permet de bien voir oĂč on en est du sablage ! ©photo Olivier Pirot

Un tarif raisonnable

Mon choix s’est portĂ© sur la 220 litres, je pense que le volume intĂ©rieur me suffira (80x55x55cm) et ses 140cm de haut passaient juste sous mes Ă©tagĂšres, elle ne gĂȘne donc absolument pas dans le garage, l’inconvĂ©nient est qu’elle n’a qu’une porte latĂ©rale contre deux pour ses grandes sƓurs qui offrent donc plus de souplesse Ă  l’utilisation. Son prix est Ă©galement trĂšs raisonnable puisque proposĂ© Ă  274,80€ ttc au moment ou j’écris ces lignes ! (-30% par rapport au tarif habituel)

Un assemblage simple

La cabine est livrĂ©e «à assembler» comme celle de 150 litres, alors que la 90 est dĂ©jĂ  montĂ©e et que les plus grandes sont «prĂ©-assemblĂ©es». Ce sont ainsi deux cartons de 40 kg chacun que j’ai rĂ©cupĂ©rĂ©s et environ vingt piĂšces Ă  monter suivant le schĂ©ma fourni. Rien de bien sorcier, mĂȘme avec deux mains gauches, je l’ai d’ailleurs fait fin septembre avec ma seule main gauche valide, la droite portant une attelle (c’était avant de savoir qu’elle Ă©tait cassĂ©e…).

Plusieurs films sont fournis !

Le montage terminĂ©, il suffit de brancher l’éclairage, (sans inverser les fils comme je l’ai fait) pour constater que celui-ci est bien placĂ© et suffisamment puissant pour travailler dans de bonnes conditions ! D’ailleurs la vitre est protĂ©gĂ©e Ă  l’intĂ©rieur par un film plastique, qui pourra donc ĂȘtre remplacĂ© lorsque les projections d’abrasif l’auront endommagĂ©. Ceci permet d’avoir toujours une bonne visibilitĂ© sur ce que l’on fait, une excellente chose surtout que plusieurs films sont fournis avec la sableuse !

cabine de sablage BPAC
La couronne en partie sablée aux granulats de verre. ©photo Olivier Pirot
cabine de sablage BPAC
L’essai sur la bĂ©quille du CB500 est tout aussi parlant ! ©photo Olivier Pirot

Un choix discutable

Deux point noirs au montage tout de mĂȘme, les tubes qui aspirent les granulats doivent ĂȘtre fixĂ©s sur le bord de la sableuse, les trous Ă©taient inexistants sur la mienne, il m’a donc fallu trouver la bonne hauteur pour les percer. Autre mauvaise surprise et choix discutable du fabricant, l’arrivĂ©e d’air du compresseur est prĂ©vue pour recevoir un tuyau fixĂ© Ă  l’aide d’un collier, absolument pas pratique. Je l’ai donc remplacĂ© par un raccord ISO achetĂ© quelques euros en magasin de bricolage.

Un large choix d’abrasifs

Pour les premiers essais, j’ai utilisĂ© deux abrasifs : du granulat de verre (qui permet de dĂ©caper peinture et oxydation tout en Ă©liminant les dĂ©fauts de surface et qui offre une bonne accroche pour l’éventuelle peinture Ă  venir) et du «Garnet», un abrasif minĂ©ral au pouvoir dĂ©capant plus important. Il existe bien entendu d’autres abrasifs utilisables, comme les microbilles de verre recommandĂ©es pour l’alu et les mĂ©taux tendres ou encore de la grenaille vĂ©gĂ©tale encore plus douce qui est utilisable sur les plans de joint !

Prévoir un bon compresseur

J’ai commencĂ© par le granulat de verre, sur une couronne de chaĂźne lĂ©gĂšrement oxydĂ©e, pas de surprise quant au rĂ©sultat, c’est propre, la rouille est partie sans que la matiĂšre ne soit attaquĂ©e, un coup de Phosprim Restom par-dessus et je suis tranquille pour un moment ! Par contre, chose dont je me doutais, mon compresseur ne suffit clairement pas ! Si son dĂ©bit est suffisant (220l/min annoncĂ©s pour 145l/min demandĂ©s), la capacitĂ© et la puissance sont trop faibles, il a dĂ» se relancer 4 fois pour faire une couronne tout en m’obligeant Ă  m’arrĂȘter (sinon il tournait en continu). Un calcul Ă  la louche, la cuve de 50 litres perd 3 bars par minute Ă  145l/min, soit un toutes les 20 secondes, on arrive vite trop bas en pression ce qui l’oblige Ă  se relancer (4-7 bars pour cet abrasif). Au minimum il me faudra passer sur un 100 litres pour travailler sur des piĂšces plus volumineuses, mĂȘme si c’est faisable ainsi, ce n’est pas gĂ©nial, l’idĂ©al serait de passer les 200 litres, mais le budget n’est pas raisonnable pour un usage occasionnel.

Des piĂšces prĂȘtes Ă  peindre

Pour le second test, celui du Garnet, j’ai ressorti la bĂ©quille centrale du CB500 qui n’attendait que ça dans son carton, lĂ  encore le rĂ©sultat a Ă©tĂ© rapide : peinture dĂ©capĂ©e et rouille disparue ! Et comme pour le granulat de verre, la surface est prĂȘte Ă  recevoir de la peinture.

Un coĂ»t d’utilisation rĂ©duit

Concernant le coĂ»t Ă  l’utilisation, ça me paraĂźt trĂšs correct, un sac de 10kg de granulat de verre ou 25kg de Garnet coĂ»te moins de 30 euros, on doit mettre Ă  peine 500g dans la sableuse Ă  l’utilisation et ceux-ci sont rĂ©cupĂ©rables et rĂ©utilisables tant qu’ils conservent leur efficacitĂ© (10 fois selon BPAC) ! Autant dire que j’en ai pour un moment avec ces deux sacs, surtout quand je vois le peu de dĂ©chets qui s’est mĂȘlĂ© aux granulats sur ces essais.

cabine de sablage BPAC

Une finition perfectible

Si cette sableuse apporte un gros confort de travail et une excellente finition, elle pĂȘche un peu par sa propre finition : le bac qui contient les granulats ferme mal sur la mienne m’obligeant Ă  ajouter un pince au verrou vraiment lĂ©ger, l’étanchĂ©itĂ© n’est pas parfaite, du moins au premier montage, ce qui laisse sortir un peu de poussiĂšre, vraiment trĂšs peu mais ça mĂ©rite d’ĂȘtre soulignĂ©, et surveillĂ© lors des premiĂšres utilisations. A savoir que la cabine peut aussi ĂȘtre Ă©quipĂ©e d’une aspiration Ă  fixer sur le cĂŽtĂ©, et vendue moins de 200€.

Un confort indispensable

Pour le reste, elle remplit parfaitement sa mission, nous permettre de dĂ©caper des piĂšces en sĂ©curitĂ©, sans respirer de poussiĂšres ni en retrouver partout dans le garage. Un petit investissement pour un grand confort dont on se passe difficilement une fois qu’on y a goĂ»tĂ© !  

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