Les ultrasons par BPAC ! 🔐

Quand j’ai restauré mon CB500 l’année dernière, j’ai commencé par nettoyer les carburateurs avec un dégraissant, une séance de brossage et un bon rinçage. Le résultat était très correct, mais une fois les carburateurs posés sur le moteur fraîchement repeint ils paraissaient bien ternes ! Comme j’avais prévu d’aller à «La Grange Mécanique», je les ai emmenés avec moi pour que Luc leur fasse prendre un bain d’ultrasons bien mérité : résultat sans appel, en 10 minutes ils ont retrouvé l’éclat qu’ils avaient perdu depuis bien longtemps !

Les bons conseils de Luc

C’est à ce moment qu’a germé l’idée de m’équiper d’un bac à ultrasons, j’ai donc contacté la société BPAC de Vern-sur-Seiche qui m’a confirmé les bons conseils que m’avait donnés Luc sur leurs produits, à savoir qu’un minuteur est bien pratique, et qu’il faut un bon volume, 6 litres minimum. J’en ajouterai un, c’est de prévoir un panier à mailles fines pour les gicleurs et autres petites pièces !

Un bain de dix minutes

Pour tester ce bac à ultrasons, j’ai jeté mon dévolu sur le carburateur de ma Honda 125CBR, après un démontage minutieux, le voilà en pièce et immergé dans le panier du bac. Dès la mise en route, la couleur est annoncée, l’eau se brouille vite et les pièces disparaissent dans le liquide devenu opaque… Dix minutes plus tard, le bain est terminé, comme prévu les pièces sont parfaitement propres, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur des conduits : c’est là le gros intérêt d’un nettoyage aux ultrasons : il nettoie même les endroits les plus inaccessibles !

Rinçage et séchage impératifs !

Après ce bain, les pièces sont sorties et rincées, puis séchées (soufflées) et lubrifiées afin d’éviter toute oxydation. Le remontage se passe de la même manière que le démontage, avec beaucoup d’attention et contrôle des joints et de la membrane. Remise en place, démarrage et ça fonctionne parfaitement (sûrement un coup de chance…).

Le fonctionnement après remontage.

La question qui se pose ici, comme pour tout matériel plus destiné aux professionnels qu’aux particuliers, est de savoir si ça vaut le coup d’investir. Si vous passez votre temps à démonter, restaurer des motos et que vous vous sentez les compétences de mettre en pièces chaque élément que vous souhaitez nettoyer alors oui, ça peut. Sinon, il est probablement plus sage de confier le nettoyage à quelqu’un dont c’est le métier sachant que quasiment tous les garages moto en sont équipés et normalement compétents pour faire le remontage dans les règles de l’art, parce que oui, le problème n’est pas le nettoyage, mais le fonctionnement après remontage. Et j’ai dû avoir de la chance parce que la moto a démarré dès la première tentative…

Texte et photos : Olivier Pirot

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