Se remettre à la moto après des années d’abstinence : les conseils d’Assurances LE NALIO.

Se remettre à la moto après des années d’abstinence : les conseils d’Assurances LE NALIO. 🔐

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Nombreux sont les motards qui abandonnent leur moto pendant quelques années. Cette période d’abstinence coïncide souvent avec la naissance des enfants, la construction d’une maison, un changement de carrière, une expatriation. Heureusement plus rarement après des problèmes de santé ou un grave accident. Assurances LE NALIO vous conseille.

L’envie de remonter sur une moto se fait immanquablement sentir. Vous regardez alors les annonces plus souvent que d’habitude, le montant de votre budget est fixé.

La question de l’assurance doit impérativement être étudiée avant l’achat de votre moto car votre projet peut être bloqué faute de solution.

Quels seront les critères utilisés par l’assureur ?

Il tiendra compte de la marque et du type de la moto (roadster, routière, sportive, custom, trail…), son âge, sa puissance, la zone de circulation et de garage. Mais aussi de l’historique du motard : âge, permis, antécédents d’assurance auto et moto.

L’assureur s’intéressera de près à certains évènements : accidents, sinistres à répétition, radiation par l’assurance, infractions (retrait du permis suite à des excès de vitesse, conduite en état d’ivresse ou sous stupéfiants).

Ensuite c’est le bonus ou le malus qui prendra une grande importance. Rappelons le principe : le bonus permet de récompenser les bons conducteurs en leur accordant un bonus de 5% de leur cotisation dès la première année sans accident responsable et à l’inverse, si le conducteur cause un accident sa cotisation sera majorée de 25%. Le malus sera ensuite annulé après 2 années d’assurance sans accident fautif. Si le motard n’a plus de bonus moto depuis longtemps il est recommandé de posséder un excellent bonus auto pour attester de la qualité de son comportement sur la route.

Pourquoi l’assureur réclame un bon bonus auto ?

Concernant les accidents à moto, les chiffres de la Sécurité Routières sont parlants : sept motards sur dix ont déjà eu une chute. En moyenne, chaque jour deux motards perdent la vie. Les motos sont impliquées dans 40 % des accidents avec blessés graves tandis qu’elles ne pèsent que 2 % des véhicules circulant sur nos routes. Les motards les plus touchés sont âgés de 18 à 35 ans, détenteurs du permis A2. Le premier danger est donc l’inexpérience et le manque d’anticipation. La surestimation de soi est la principale cause des accidents.

Après quelques années d’interruption, l’absence de bonus moto marquera cette absence d’expérience sur les routes. Et pour l’assureur c’est ce défaut d’expérience qui fait la différence avec la conduite automobile. Nous savons tous ici que la route ne s’aborde pas de la même manière qu’avec une voiture selon l’état de la chaussée (graviers, gasoil, huile, pluie), il faut encore plus anticiper le comportement des autres et faire avec le manque de visibilité dans les virages.

Il est donc recommandé d’avoir au minimum un bon bonus auto justifié par un relevé d’informations.

Et si je n’ai pas de contrat d’assurance auto ?

Si vous n’avez pas de contrat auto en cours, ce sera compliqué de démontrer la qualité de votre conduite à l’assureur de votre future moto. Ne comptez pas trop sur l’expérience que vous auriez avec le véhicule que vous confie votre employeur. Les assurances tiennent rarement compte de cette situation car toutes les études démontrent une déresponsabilisation des conducteurs de véhicules de fonction : neuf conducteurs sur dix reconnaissent avoir des comportements à risque liés à la fatigue, au stress, alcool, médicaments, vitesse. La fréquence des accidents au volant des véhicules professionnels est donc supérieure à celle des véhicules privés. Etre un gros rouleur avec un véhicule professionnel sera une fausse bonne idée à développer face à votre assureur !

Quelle moto sera plus facile à assurer ?

Lorsque le motard n’a plus pratiqué la moto depuis longtemps certaines assurances généralistes refuseront de lui proposer une solution. Celles qui accepteront vous recommanderont de porter votre choix sur un engin pas trop puissant et la plupart refuseront d’assurer une sportive. Certaines accepteront mais ne proposeront pas de garanties Tous Risques, ou ce niveau de garantie sera très cher.

Une routière, un roadster ou un custom d’occasion, de moins de 95 CV DIN seront généralement accessibles à tous les niveaux de garantie. Puis vous pourrez changer pour une sportive après deux années sans accident.

Consultez en priorité la compagnie qui assure votre voiture personnelle depuis longtemps. Si elle refuse, tournez-vous alors vers internet. Si vous recherchez un conseil personnalisé préférez un courtier. Il pourra vous aider à définir le type de moto à rechercher et il vous proposera plusieurs solutions d’assurance.

Une fois assuré, n’hésitez pas à vous offrir (ou à vous faire offrir !) une ou deux séances dans une moto-école. Mieux que personne le formateur mettra le doigt sur vos mauvaises habitudes et vous fera reprendre vos bons réflexes. Une fois les bonnes pratiques retrouvées vous profiterez ainsi plus vite de votre nouvelle moto avec plaisir et en toute sécurité.

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