PZ Racing : des chronos simples et très complets ! 🔐

Qui est déjà allé rouler sur circuit sans se demander quels étaient ses chronos ? Même s’il y a bien plus important que faire un temps, comme travailler sa position, ses trajectoires, prendre des repères sur le circuit… Il est quand même intéressant, dès ses premiers tours de roues d’avoir ses chronos, rien que pour la satisfaction de les voir descendre au fil du temps et des progrès réalisés. Pour ça, il y a plusieurs solutions. Parmi les plus économiques, le copain, ou la copine, en bord de piste qui prend les chronos et nous les donnent en fin de session, peu pratique, peu précis et qui ne permet pas forcément d’avoir tous les tours. Un peu frustrant quand on pense s’être amélioré. Autre solution, les applications mobiles qui utilisent le GPS de votre smartphone, peu précis (exceptés les modèles très récents), qui imposent d’avoir un téléphone chargé, de le fixer sur la moto et de le risquer en cas de chute ou de pluie… Il existe aussi des solutions dédiées qui permettent d’avoir des chronos précis et qui sont prévues pour résister aux chutes et aux intempéries.

Mise en place simplissime

J’ai reçu mon chrono PZ Racing le 10 avril, juste après le roulage de la Team Moto Passion 56 à Fontenay-le-Comte. Pour ce roulage, j’avais donc estimé mes chronos d’après les vidéos embarquées. Pas grave, le chrono est monté aussitôt reçu : il suffit de prévoir une patte de fixation et d’utiliser les vis fournies. De nombreux circuits sont déjà intégrés dans le chrono et il est possible de créer les siens en quelques secondes grâce au logiciel fourni. Il suffit en effet de trouver le circuit sur la carte (vue satellite), de cliquer sur l’emplacement de la ligne d’arrivée, de ceux des partiels et d’enregistrer le fichier dans le chrono. Celui-ci identifiera automatiquement le circuit grâce à votre position, vous aurez juste à le mettre en route et à rouler.

Détection automatique du départ

Pour les courses en départ arrêté, il suffit de paramétrer le chrono pour qu’il détecte automatiquement le départ, de lui indiquer la ligne d’arrivée et éventuellement des intermédiaires. A la mise en route il suffit de valider que l’on veut lancer une session, il se déclenchera ensuite au premier mouvement. A Quéven j’y ai pensé une fois sur cinq… Et oui, une fois en prégrille on a autre chose à penser. A Saint-Alban par contre j’y avais pensé pour les deux montées, et ça m’a permis de voir que j’étais quatre secondes plus vite (trop vite) au moment de ma chute par rapport à la première montée. J’ai aussi, et surtout testé sa résistance : si l’écran est éraflé, le boîtier n’a absolument rien, et pourtant le compteur d’origine, à quelques centimètres, a été totalement détruit (voir page 22 du précédent numéro) ! Par contre, ce genre de chrono n’a aucun intérêt en course de côte, à moins de vouloir se compliquer l’existence.

Progresser et limiter les risques avec le temps idéal

Sur circuit par contre, l’intérêt devient évident, surtout avec les fonctions telles que l’enregistrement des trajectoires, la comparaison des sessions, les temps partiels, le calcul du tour idéal… Cette dernière fonction est particulièrement intéressante, elle additionne nos meilleurs partiels pour nous indiquer quel temps au tour on aurait pu faire. Il est juste dommage de ne pas avoir accès au temps de chaque partiel (les temps sont affichés depuis le début du tour). En image je vous mets un exemple avec ma première session lors du roulage organisé par Morbihan Motos et Team Players le 23 juin. Un simple chronométrage m’aurait permis de voir que le chrono est descendu en 1’25.61 mais sans savoir que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Le tour idéal donne en effet 1.5 secondes de mieux : il y a déjà à gagner sans prendre plus de risque, juste en roulant proprement. Deux sessions plus tard, me voilà en 1’24.31 avec un idéal en 1’23.16. La journée se terminera en 1’22.69 avec un idéal en 1’22.54… Bon j’espérais 1’20 en arrivant sur place, mais les progrès sont là et c’était propre.

Des paramètres à volonté !

D’autres paramètres sont utiles pour affiner les trajectoires, comme la direction de la moto qui permet par exemple de voir les points de déclenchement des virages, la vitesse bien entendu, l’angle qui n’est pas mesuré mais calculé d’après la vitesse et la direction. Ce paramètre n’étant pas réellement utile à part pour faire des concours, mais un certain Marc Marquez a mis la barre très haute avec 66°… Pour aller encore plus loin, il est possible d’ajouter différents capteurs sur la moto pour analyser le régime moteur, la température, le rapport engagé et ce, jusqu’à douze paramètres mesurés et sauvegardés ! De quoi en faire une véritable usine à gaz qui ne ferait que perdre un amateur mais qui montre à quel point le produit est évolutif et peut vous suivre loin, très loin dans votre progression.

Un écran d’affichage clair

L’affiche se limite à l’indispensable : temps du tour en cours, meilleurs temps (ou écart), nombre de tours parcourus, vitesse et également le nom du circuit… D’autres affichages sont disponibles lorsque l’on ajoute des extensions. Concernant la lecture, l’affichage pourrait être plus contrasté, il est parfois difficile de bien voir les chiffres d’un coup d’œil en roulant, mais une LED bleue s’affiche lors des meilleurs partiels et elle on la voit bien.

Trois chronos au choix

Le chrono testé est le PZ Racing Start Next, le plus évolué de la gamme à ce jour, il a un petit frère le Start Basic qui ne mémorise pas les trajectoires, ne permet pas le téléchargement des données sur PC, ni l’intégration sur les vidéos ou encore les extensions d’acquisition de données. Plus économique, le Start Micro permet la même précision, avec lui aussi un capteur GPS 50hz (50 analyses de position par seconde), une sauvegarde jusqu’à 82 tours, l’affichage du meilleur tour et un format mini ! Les prix vont de 320€ pour le Start Next à 190€ pour le Start Micro. Alors oui ça représente un certain budget, mais personne n’a jamais dit que la moto était un sport économique.

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