La difficile découverte du Motocross… 🔐

L’idée de cette année était d’essayer le motocross, de profiter des nombreux terrains disponibles et du coût réduit des journées pour rouler un maximum en me disant que ça m’aiderait sur piste.

Avec l’école B2 Motosport Loisirs

Avec du recul, je ne sais pas si l’idée est si bonne que ça. En effet après un hiver très très humide, le temps d’être disponible, on arrive en période de confinement ce qui avait obligé les circuits à fermer… Une date est enfin fixée au 23 mai, sur le circuit de Landéhen avec l’école B2 Motosport Loisirs, un terrain qui me paraît accessible techniquement donc idéal pour découvrir la terre, avec en plus les conseils de Ben ça devrait bien se passer.

Comprendre comment ça marche…

Sauf que, n’ayant jamais mis les roues sur un terrain de motocross, ni même les fesses sur une motocross, c’est le terrain qui s’avérera compliqué pour moi : impossible de trouver de la motricité tant la terre est molle, et un réflexe difficile à perdre : ne pas écraser ce fichu levier de frein avant ! Finalement Ben mettra fin au massacre en m’envoyant faire des ronds sur le plat pour que je comprenne un minimum comment ça marche.

Les avant-bras qui tétanisent

Ça sera déjà mieux, même si doser l’accélération sur terre n’a rien à voir avec ce que l’on peut faire sur l’asphalte. Et même en étant habitué à regarder au loin, que ce soit sur route ou sur circuit, je me surprends plusieurs fois à regarder où je pose ma roue avant et donc dans l’impossibilité de tourner… Tendu moi ? Un peu oui, après quelques tours de manège, je quitte le groupe pour aller reposer mes avant-bras qui commencent à tétaniser, j’ai pourtant essayé de rouler détendu, et ça paraît tellement simple quand on regarde un motocross !

Bien plus facile sans puissance !

Deuxième round, avec une 125 Sherco de l’école cette fois, au moins je n’aurai pas la puissance du moteur à gérer ! Et ça le fait tout de suite bien mieux, les entrées en virage sont tout de suite plus faciles et je peux me concentrer dessus. Je n’ai fait que quelques tours, le temps de comprendre qu’avec une moto adaptée à notre niveau on prend tout de suite plus de plaisir… Et de faire un heureux en le laissant profiter de la 125 qu’il convoitait tant au début du cours.

Arrêt par prudence…

La journée de motocross s’est arrêtée là pour moi, une petite douleur au poignet m’a appelé à la prudence. J’ai été sage pour une fois et n’ai plus roulé pour ne pas l’empirer, finalement deux semaines plus tard elle est toujours là (à priori une tendinite qui somnolait depuis un moment et qui a décidé que c’était une bonne occasion de se manifester) et m’a privé d’un roulage à Fontenay-le-Comte, en plus de m’handicaper pour écrire ces articles… Faire du motocross pour rouler plus ? Je n’en suis pas sûr. Par contre c’est une excellente école et il est évident que j’y retourne dès que possible !

Suggestions de lecture à propos du Motocross :
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