Ma deuxième Course de Côte : l’entretien du mythe

Ma deuxième Course de Côte : l’entretien du mythe

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Pas de changement côté organisation, le remontage de la Ducati sera terminée le samedi matin à Trélivan, et la KTM terminée juste après…

Motos «terminées» le matin-même !

Pour la Ducati, ça se comprend, j’ai récupéré le cadre le 23 mai soit neuf jours avant la course de Côte de Trélivan ! Fourche commandée dans la foulée chez AMPS49 près d’Angers, reçue et montée le lendemain. N’espérant que moyennement pouvoir être prêt, je ne me suis pas énervé plus que ça pour le reste, ce n’est que le 28 que je me dis que c’est jouable, commandes reculées commandées, réservoir trouvé sur leboncoin, je récupère l’ancien pour y prélever la pompe à essence… Je dépose le radiateur chez Rennes Radiateurs le 29 pour le récupérer le 31 et récupère ma roue avant chez Pist’On Bike par la même occasion… En trajectant bien ça passe ! Le 31 je récupère également mon nouveau radiateur… L’ancien ne semble pas fuir, je m’épargne la transplantation. Et je fais monter du ContiAttack Evo SM sur le Supermotard (arrivés après Saint-Alban, où j’avais un pluie arrière, je ne sais d’ailleurs plus qui remercier pour ce conseil…). Je passe la soirée à trouver une solution pour les repose-pieds, puisque la livraison a pris du retard et que les autres ne sont pas redressables. Je repasse donc en origine. J’essaie de la mettre en route, rien… batterie vide. Je la charge, met le contact et arrose le carrelage d’essence… Et oui, j’avais juste branché les durites pour m’assurer que le réservoir ne fuit pas…

Ma deuxième Course de Côte : l’entretien du mythe
A sec par une forte chaleur… quoi de plus logique ? ©photo Pierre Dubourg

Arrivée à 8h30… 10h30

Samedi matin, départ prévu à 7h… 8h30 vu que j’ai oublié de faire mes courses la veille, j’en profite pour finir de monter la Ducati, mettre le radiateur en place, freiner les étriers…

10h30 : arrivé à Trélivan, je monte les ventilateurs sur le radiateur, ce qui impose de le déposer partiellement. Direction le technique, Jérémy prend la KTM qui pétarade et peine à démarrer, contrôle ok, sonomètre ok… Idem pour la Ducati, démarrage pénible, calage, elle ne m’a jamais fait ça, j’accuse les chicanes. Elle passera aussi au technique sans problème.

Entretenir le mythe

La séance d’essais libres a lieu l’après-midi, mes deux motos sont dans le même groupe, d’abord la KTM, ensuite la Ducati. J’avais enfin pris soin de découper le kit déco de la KTM pour rouvrir la boîte à air, forcément ça marche mieux. Je découvre le tracé, ça le fait. Vient ensuite le tour de la Ducati, à laquelle s’ajoute un second problème : le point mort joue aux abonnés absents ! Après je ne sais combien de calages, je pars sur un cylindre et pense sortir dès le premier tour (le chrono se fait sur un tour et demi). Finalement elle semble mieux tourner, j’entame le second tour et cale. Retour vers la sortie du circuit à la poussette en serrant l’embrayage puisque je ne trouve pas le point mort… HS, je laisse la moto à Nicolas venu assurer l’assistance pour moi et Charly qui découvre aussi la côte. Le temps de le rejoindre à la moto, le doute s’installe… Je devais remettre de l’essence le matin et ne l’ai pas fait, est-ce qu’il en restait assez après la mise en route de la veille ? Et bien non, plus une goutte, bravo ! J’avais aussi prévu de faire le plein sur la route… Ça m’apprendra à être toujours en retard et ça entretient le mythe des Ducati qui tombent en panne. Dix minutes après c’est Jacko (le Chien Jaune le plus discret en démonstration) qui viendra me demander si «c’est normal que c’est pas branché». Je pensais qu’il parlait du câble du compteur, perdu, c’est la bobine du cylindre avant… Certainement déconnectée lors du montage du radiateur, elle a fini par se débrancher au départ.

Ma deuxième Course de Côte : l’entretien du mythe
Nouveau casque et nouvelle déco pour le Supermotard… Ça fait pas aller plus vite, dommage ! ©photo Fabrice Godard

Les premiers chrono pour fixer des repères

La première séance chronos a suivi, avec l’unique but de poser un temps sur ce tracé : 1:11.122 avec la KTM et 1:09.514 avec la Ducati. Si la Ducati fonctionne, les sensations sont moyennes avec la crainte de voir l’avant partir !

Mécanique au réveil…

Le lendemain, au réveil, je vois que le réservoir s’est mis à fuir… Je sais ce qu’il me reste à faire avant la seconde séance d’essais chrono qui a lieu en fin de matinée. Remplacement du réservoir ok, le temps de souffler et c’est parti : 1:12.011 avec la KTM et 1:10.771. Une seconde de perdue avec chacune, pas grave, les sensations étaient meilleures. A la pause du midi j’apprends que je peux tomber les rapports sans débrayer avec la KTM, à tester !

Le feeling revient !

Je reperds encore une grosse seconde avec la KTM lors de la première montée chrono, j’avais pourtant fait au mieux pour m’asseoir sur l’avant, les sensations étaient bonnes mais je me suis retrouvé à galèrer pour changer les vitesses, trop assis en avant pour lever le pied. Un grand merci à Benoît Féat (CRP) de m’avoir appris comment passer les vitesses sur un Supermotard… ça explique en même temps mes galères avec les bottes cross à Lohéac ! Avec la Ducati le feeling revient, 1:08.379, sans attaquer et en profitant du couple du moteur.

Le chrono redescend avec la KTM

Dernière séance chrono, je continue l’apprentissage du Supermotard, le chrono redescend enfin : 1:10.794, bon dernier mais c’est mon meilleur temps de la journée. J’enchaîne avec la Ducati, le départ est bon, les deux premiers virages fluides tout s’annonce bien jusqu’à une première baisse de régime au moment d’accélérer elle repartira d’elle-même avant de me refaire la même quelques virages plus loin… Je ne sais pas encore pourquoi. Il y a de l’essence cette fois. Je laisse plus de deux secondes filer, pas grave, les sensations étaient pas trop mal.

Rouler, rouler et rouler…

Même si j’étais très perplexe sur le fait de continuer avec la KTM vu le feeling avec elle, on va continuer ensemble et surtout essayer d’aller faire des ronds sur circuit avant les prochaines Courses de Côte histoire d’en comprendre le fonctionnement et surtout voir à quel point les limites sont loin ! Car il n’y a pas de secret, pour bien rouler, il faut rouler, rouler et encore rouler… Pour la Ducati, Le rendez-vous est déjà pris pour le 23 juin à Fontenay-le-Comte avec Morbihan Moto et Team Players. A voir si je continue en 1300 avec, où il n’y a que de la figuration à faire vu les furieux devant, mon manque d’expérience et les 101cv de la moto, ou si j’en fais une réplique de 916 pour rouler en Motos Classics où j’aurais été en milieu de peloton ce qui, il faut l’avouer est est un peu plus motivant.


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